21 novembre 2024

Ce circuit autour de la pierre sèche dessine une boucle en 8 ; 14 km de part et d’autre du ruisseau du Salindres.
Deux paysages très différents vont se succéder : à l’est, l’aride garrigue du plateau calcaire des Gras (ou Grads), à l’ouest les sous-bois au sol gréseux, sableux d’où s’élèvent châtaigniers et pins aux formes improbables.

Départ en matinée par la rive gauche du Salindres. Le parcours emprunte des drailles bordées de murets de pierre sèche savamment ouvragés qui permettent d’atteindre le plateau où se développe un vaste « bocage » lithique.

Au loin, dominant le village des Assions, dressée sur le mamelon du Puech, l’église Sainte Appolonie.
En descendant, quelques belles terrasses plantées d’oliviers. Traversée du Salindres par un ensemble de pierres de gué.

Pour la pause déjeuner, nous vous recommandons l’aire de pique-nique au-dessus de l’amphithéâtre contemporain (réalisé en gabion), derrière l’école des Assions. La deuxième partie du parcours, sous le couvert des châtaigniers, nombreux vestiges d’architecture rurale relativement bien conservés : terrasses, enclos, escaliers inclus dans les murs et, au détour d’un sentier caladé, la source de Champetier sous voûte clavée…

Ensuite, montée du Puech ; bien assurer ses pas pendant l’ascension, le sol schisteux peut être glissant.
Au sommet, à 330m, la chapelle Sainte Apollonie : nef à vaisseau unique, à l’abside semi circulaire, au toit de lauze, récemment rénovée.
Peut-être aurez-vous la chance d’y trouver un Picouret qui vous contera l’histoire de cette chapelle ex-voto…

« Pendant les guerres napoléoniennes, de jeunes conscrits picourets firent une promesse devant Dieu : s’ils rentraient vivants de leur service militaire, ils érigeraient une chapelle sur le Puech en l’honneur de Sainte Apollonie, souvent invoquée pour la guérison des maux de dents.
Par un malentendu, les jeunes hommes passèrent toute la durée de leur service dans la caserne de Saint-Etienne, loin des combats. Lorsqu’ils rentrèrent chez eux sains et saufs, ils tinrent leur promesse : en 1814, avec l’aide des villageois, ils bâtirent la chapelle
».

Avant de redescendre, maux de dents ou pas, n’hésitez pas à faire 3 fois le tour de la chapelle, le panorama en vaut le coup !

 

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