27 décembre 2024

Le 30 août 1944, Saint-Remèze était libéré de l’occupation nazie, avec l’arrivée dans l’après-midi et en soirée de pelotons du 2ème régiment de Spahis algériens envoyés en reconnaissance par l’armée de libération de de Lattre de Tassigny. Soixante-dix ans après, l’association Paysages, Patrimoine et Environnement de Saint-Remèze a voulu marquer cet événement.

Témoignage de M. Maucuer, 12 ans en 1944.
Témoignage de M. Maucuer, 12 ans en 1944.

Dès 9 h 45, le 30 août 2014, les cloches retentissaient « à la volée ». Puis, ce fut une visite mémorielle de différents lieux du village, en présence de M. Raoul Galataud, Président d’honneur de l’association des Amis du Musée de la Résistance en Ardèche. A l’entrée du village, route de Bourg, on rappela la chronologie des événements de la terrible année 1944 et Pierre Maucuer donna plusieurs anecdotes sur le passage des colonnes allemandes dans le village. Devant le monument aux morts, on évoqua la question des quatre soldats FFI mitraillés à l’entrée du village et le cas d’un autre résistant abattu à Patroux.

Témoignages de Mrs Gallataud et Reynaud.
Témoignages de Mrs Gallataud et Reynaud.

Puis, se déroula le moment le plus émouvant de la matinée dans l’ancien café Reynaud, plein à craquer, où furent racontées par Jean Reynaud de nombreuses anecdotes sur l’ancien commandant de la station radar. Des précisions étaient apportées par M. Galataud sur les FFI.
A la place Albertine Maurin, Gilbert Pangon brossa un portrait de cette héroïne de la Résistance bourguésane, originaire du village.
Les discussions se poursuivaient autour d’un verre du souvenir proposé par l’association.

Visite du camp allemand
Visite du camp allemand

L’après-midi fut consacré à la visite de l’ancienne station radar allemande sur la petite route de Bidon, construite au début de 1944 pour traquer les appareils alliés sur le sud de l’Ardèche et de lancer contre eux des chasseurs allemands. De nombreux saint-reméziens étaient alors réquisitionnés pour les transports d’eau et de matériel.
Des précisions étaient apportées par M. Claude Faure, de l’ARSA, sur les cinq radars, les différentes batteries anti-aériennes et nombreux abris protégés implantés sur le site.

Embase de radar.
Embase de radar.

Un grand merci à tous les anciens qui ont bien voulu témoigner : Pierre Maucuer, Léon Brunel, Marc Reynaud, Jean Reynaud et aux différents intervenants. Une journée du souvenir qui a su déplacer de nombreux locaux et voisins.

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