La dernière sortie de Paysages, Patrimoine et Environnement de Saint-Remèze concernait le modeste ermitage de Saint Montan, en partie caché dans le Val chaud.
Elle était animée par Alain Fambon qui rappela l’histoire de l’ermite Montan et ses liens avec saint Rémi, à l’origine du nom de notre commune.
L’histoire, teintée de légende, se situe au Ve siècle.
Montan, alors retiré en Lorraine, aurait prédit la naissance de Rémi à Célinie, l’épouse du comte de Laon, et qu’il deviendrait un grand évêque à la destinée brillante.
C’est lui effectivement qui devait baptiser Clovis, le roi des Francs, en 496. Recherchant un nouveau lieu isolé, propre à la prière et à la méditation, Montan se retira plus tard dans la combe sauvage du Val Chaud où il aurait aménagé sommairement une petite cavité naturelle.
Il y aurait reçu Rémi, avec l’évêque de Viviers de l’époque. Rémi – Remèze en occitan – deviendra le vocable de notre église, puis de notre commune, en mémoire de son séjour dans la contrée.
L’ermitage engendra progressivement un lieu de pèlerinage, à l’origine sans doute de la construction d’une première chapelle au XIe siècle, puis au XIIe siècle de la belle église romane de San-Samonta au pied de la falaise et non loin d’une source, point de départ du sentier.